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Une nouvelle sphère publique de culture et de détente
Le projet se situe en recul par rapport à l'église. Cela permet de préserver l'image romantique de la ruine partiellement ensevelie sous la végétation. Les surfaces et volumes sont orientés, le vestige étant donné à voir. L'isolement sonore est conservé et utilisé de façon à mettre en place un projet dédié à la détente et la contemplation. Afin de susciter la curiosité du public, aucune limite ne freine la conquête des différents espaces. Par ailleurs le projet se caractérise par une occupation minimum de l'espace face aux habitations qui entourent la parcelle, préservant la lumière qui pénètre dans ces logements.
L'élévation verticale et la texture de l'église sont mis en exergue. Pour cela le projet ce constitut d'une unique surface lisse et régie par des variations organiques. Elle s'infiltre, se glisse autour de l'église, unifiant la parcelle en un espace publique large et accessible. Par moment ce voile se soulève, créant de nouveaux espaces abrités. Elle est une caresse, respectueuse, aimante. Tout est modelé, en déambulation et succession de points de vues orientés sur l’église, avec des séquences d'espaces ouverts et couverts. Le projet raconte l'église.
Le projet se met lui aussi en avant, revendiquant son identité, son statut public, avec une esthétique sculpturale qui se distingue. D'abord le café, indépendant, s’oriente en un seul mouvement vers le clocher de l'église. Le tracé du sol constitue une place publique avec ces assises avant de se soulèver et contourner l'église. En dessous un espace unique et changeant loge différents programmes : une galerie et une librairie. Dans la librairie le voile se plie de façon à constituer son sol, tel un cocon monolithique. Elle s’oriente de concert avec le café vers le clocher, proposant un nouveau point de vue, en hauteur, et avec le recul que la parcelle permet d'adopter. Dans la salle d'exposition l'espace intériorisé attire l'attention sur les œuvres exposées.
Le projet est constitué d'espaces vides, d'espaces blancs. Ce rien est ce qui définit une proposition d'échange entre les gens. Cette considération d'espaces vierges et sans fonction, permet d'installer une certaine liberté d'occupation. Par ailleurs la végétation est préservé, de nouvelles plantations seront plantés. Avec le projet ils s’entremêlent, se contournent, se superposent, nourrissant ainsi l'ambiance isolée, calme, et romantique, insensible du centre ville à proximité.